Droits de l'homme

L’homme est porteur d’un certain nombre de droits liés à sa nature, droits indépendants de son milieu social ; la Déclaration de 1789 avait décliné les droits inaliénables de l’individu garantis par les institutions : l’Assemblée des Nations Unies a voté en 1948 une charte qui édicte les principes que tout état se doit de respecter.

 

 

L’état doit assurer à l’individu l’expression de ses droits inaliénables. Mais l’homme peut affirmer des droits contre l’Etat lui-même. Quel sens prend alors cette antinomie Etat-individu ? Selon les régimes, quelle part est faite respectivement aux droits sociaux et aux droits politiques ?

 

 

Les régimes totalitaires et dictatoriaux font fi des droits de l’homme. Dans les régimes démocratiques, on distingue deux types de droits inaliénables : les droits politiques et les droits sociaux.

 

Les droits politiques


Ce sont les droits qui permettent d’assurer au citoyen une participation à la gestion et au contrôle des affaires publiques. Ces droits politiques prennent alors la forme du droit de vote et de son corollaire, le droit à des élections libres. Mais c’est aussi le droit à la liberté d’expression, auquel s’ajoutent les droits de réunion et d’association.

 

Les droits sociaux


On entend par là essentiellement le droit au travail et ses corollaires :  droit au repos, droit au loisir, droit à la sécurité. Ces droits ont pour objectif de garanti une meilleure condition du travailleur dans la société. Une des conséquences de ces droits sociaux est l’émergence du droit syndical : il permet au travailleur de faire face au monde économique qui parfois ne tient pas suffisamment compte de ses propres besoins et de ses légitimes revendications.

 

Leur respect


Si les démocraties occidentales ont largement développé les droits politiques, elles ont été moins promptes à assurer les droits sociaux qui dépendent de leur degré d’attachement aux thèses économiques libérales. En outre la compétition économique mondiale entraîne un recul des droits sociaux dans les pays développés.

 

L’Etat de droit


Dans un « Etat de droit », les règles protectrices des libertés publiques et individuelles s’imposent à l’Etat qui doit à la fois les garantir à tous et s’y soumettre lui-même. La contestation des régimes autocratiques ou dictatoriaux s’accompagne toujours de la revendication d’un état de droit. Mais une nouvelle génération des droits de l’homme semble émerger, fondée sur l’idée de solidarité transgénérationnelle : c’est au nom du droit des générations futures à connaître une planète saine que naissent les nouveaux droits de l’environnement, celui de respirer un air pur, par exemple.